mardi 27 mai 2014

Hasta Luego

De temps en temps, je vais lire un article au pif dans le blog. Pour voir, comme ça. Et parfois, je me dis, tiens, l'an dernier à la même époque, qu'est ce que je faisais ? Et l'année d'avant
Verdict : 
Il y a deux ans, j'étais amoureuse d'un homme impossible et impossiblement mariée à un autre. Ouais, ça vous pose une femme, ce genre de phrase. Et au passage, bien paumée, en train de chercher du boulot, de me préparer mentalement à faire des cartons etc. Bref un truc simple, dans le genre écheveau de fil d'Ariane bien emmêlé. 
Il y a un an, je virevoltais, je sortais beaucoup, je pensais un peu moins, je faisais confiance au moment tout en étant méfiante du passé. J'écrivais des (En)fin de semaine sous forme de liste, pour me dire que j'avais une vie (fantastique et merveilleuse, ça va de soi). 
Il y a quelques jours, je me disais qu'en fait de virevoltante, ouais, bon, je repasserais, même si aujourd'hui ça va mieux merci beaucoup. 

Si je veux être 300% honnête avec moi même, revivre le mois de mai 2012 ? Over my dead body. 
Revivre le mois de mai 2013 ? Possible. 
Revivre le mois de mai en cours 2014 ? Trop tôt pour le dire. 

Mais je crois foncièrement que je suis contente d'être là aujourd'hui. Oui, même avec mes arrachages de cheveux, même avec toutes les questions que je me pose, même avec le loulou du début d'année qui m'a fait du mal (dans le genre étoile filante guatémaltèque, mais sans étoile, en vrai). Je suis en train de trouver la voie (Lao Tseu et le coupage de tête en moins siouplé). 

Je dis ça parce que je suis dans un bon jour. Le jour où je me dis que je suis jeune, belle, intelligente, modeste, et que quoi qu'il advienne, la vie est belle. Il se peut que si, au moment où je finis d'écrire, si tout à coup c'est le déluge (puisque ce mois ci j'ai un très mauvais karma de pluie), je trouve tout à coup la vie aussi grise que Paris et mon sex appeal proche de celui d'une limace. Mais là tout de suite maintenant, I believe I can flyyyyyyyyy. Hop, voilà. 

Barcelone m'attend, avec une copine, on va arroser ça, et arpenter les Ramblas, lunettes de soleil vissées au visage. On va ricaner en se racontant des bêtises, visiter la ville, et lorgner sur les beaux espagnols. Hasta luego et soyez sages, vous, au moins. 

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