vendredi 14 février 2014

Ça va être ta fête

Y'a des choses qui changent pas, comme cette idée de petits coeurs rouges qui dégoulinent à tous les coins de rue, et tous ces petits couples qui aujourd'hui vont se tenir par les mimines (pour ne pas s'entretuer ?) et aller se regarder dans le blanc des yeux dans un restau, pendant que le serveur fait tinter le tiroir caisse parce que ce soir, c'est ze night pour lui. 

Déjà l'année dernière, je m'interrogeais sur l'Amour avec un grand A. Pas parce que je n'y crois plus, non, ce n'est pas le coeur du débat. Pour l'instant je ne me sens pas d'aller courir dans les prés avec un amoureux tout frais, dont je n'ai aucune idée de la date d'expiration. J'ai envie d'instants uniques, pas de me prendre la tête pour réserver un restau ce soir. 

Et ça tombe bien d'ailleurs, parce que je vais passer un week-end au spa. En n'amoureuse. Avec une copine. On va se faire poupouner pendant deux jours, ce qui laissera probablement aux autres convives de l'hôtel le loisir de se demander si on est lesbiennes ou non, ce qui peut être plutôt drôle. 

Et histoire de rendre les choses un tant soit peu plus rigolottes, j'ai une suspicion de mononucléose sur le dos. On ne rit pas, merci. Comme cette saloperie de maladie du baiser met jusqu'à six mois à incuber, dois-je commencer à faire la liste de tous les z'hommes que j'ai bisoutés (et plus si affinités) depuis septembre 2013, comme Miranda quand elle chope une MST ? Bordel, on n'est pas rendus. J'attends donc d'en savoir un peu plus, probablement d'ici lundi, et faire la surprise à mon chef au passage Saluuuut je prends deux mois d'arrêt maladie, j'ai une mononucléose. Ou pas. Franchement ? J'espère que ce sera ou pas

Bref, aujourd'hui, c'est un peu ma fête. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Parlez moi d'amour...