jeudi 12 septembre 2013

Jamais contente

Forte du constat qu'un homme c'est bien mais plusieurs c'est mieux, surtout si on tend à rechercher la perfection, et qu'en cas de disette, il faut savoir sur qui ont peut compter, j'ai donc dans mon panier en ce moment (roulement de tambours) :

1. Un homme qui me fait divinement l'amour. En moyenne une nuit toutes les deux semaines, ce qui est déjà pas mal, puisqu'il me fait un teint de nymphe même si je suis fourbue le lendemain (méga bénéfice à court terme). Mais avec qui je n'ai pas envie de vivre sinon je pense que je lui arracherais les yeux d'énervement au bout de deux jours et je finirais en prison) et qui ne le souhaite pas non plus (sinon je pense qu'il m'arracherait les yeux d'énervement au bout de deux jours et on se retrouverait tous les deux en prison) (zéro bénéfice à long terme), j'ai donc nommé mon PQR. Quel cliché, je sais, mais ainsi va la vie, et j'aime ça. C'est zéro prise de tête et que des bons moments sans les chaussettes sales à laver, faut juste qu'on prenne le temps de croiser nos agendas respectifs, parce qu'avec nos plannings de ministre on a du mal à se croiser in real life
Question bonux : est ce que c'est normal de déjeuner avec son PQR ? A cette question la réponse est probablement non, tu es bien conne, un PQR, le but, c'est pas de le retrouver au restaurant, je vais te faire un dessin. Mais ouais, à petites doses, on aime bien se voir *aussi* pour discuter du sens de la vie, donc. Mais tout mon être est d'accord sur ce point : cette relation ne m'amènera jamais ailleurs que dans un lit et c'est très bien comme ça.

2. Un homme pendu à mes basques à qui je manque beaucoup beaucoup beaucoup (et qui me manque beaucoup beaucoup beaucoup moins), qui me traite comme la Reine de Saba, que je reverrai avec plaisir à l'occasion mais je vais pas me trancher les veines dans l'intervalle, hein. Bon, chuis gentille, je lui donne des nouvelles, sisi, et puis je lui ai dit avec des vrais mots dans des vrais phrases que j'étais pas exactement in-love-courrons-a-la-mairie-tout-de-suite. J'adore discuter avec lui, on se complète niveau culture, on s'est même déjà complété sous la couette, mais. Il me manque la petite colonie de grenouilles qui va bien, et qui du coup me ferait tourner la tête. Ce modèle là communique à outrance, et peut réussir le miracle de compenser tous les Houdinis de la Terre en m'envoyant 36 textos dans l'espace d'une demi heure. Ce qui fait qu'en représailles, j'ai envie de me cacher derrière mon bureau, au cas où il me voie. Il n'a pas mon adresse, c'est tant mieux, parce que j'aurais peur de me faire kidnapper un soir de pleine lune. Mais comme j'ai la hantise de finir seule dévorée par des bergers allemands, et que foncièrement je l'apprécie, je ne lui ai pas non plus clairement fermé la porte au nez. Pis se faire traiter comme une divinité c'est toujours chouette alors, hum, oui, bref, il est toujours dans le paysage...

3. Un homme pas mal, musicien mais pas que (je sens le warning arriver, à suivre) que j'ai rencontré il y a peu et qui peut avoir du potentiel, mais là encore, j'attends la colonie de grenouilles, les papillons, tout ça, tout ça. La dernière fois qu'on s'est vus, c'était sympatoche, on a définitivement des atomes crochus, mais je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que le serveur était très craquant, tout à fait mon style, le grand brun avec un petit sourire à tomber, ce qui est probablement mauvais signe, j'aurais dû être sous le charme de ma date et non sous l'emprise du serveur ? Oui ? Non ? Dans l'absolu, il me plaît, il est drôle, il sait communiquer sans disparaître (pour l'instant, ne nous emballons pas) ni sans m'étouffer, ce qui est plutôt bon signe, non ? Bref, je ne sais pas. Manquerait peut-être le syndrôme du violoncelliste à son arc ? 

Je voudrais avoir un mix des trois, m'assurer que le numéro trois est renversant, avec les qualités sous la couette du numéro un, une admiration sans borne pour la Reine que je suis, qu'il soit violoncelliste à ses heures perdues. 

Homme célibataire, grand brun, bien fait de ta personne, intelligent mais pas imbus de toua même, culturé sans trop étaler, galant, doux, romantique mais viril aussi, si tu habites Paris et que tu me lis, je te donnerai mon 06 avec plaisir. 

En attendant, je gamberge. 

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