mercredi 5 mars 2014

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Ca y est, une page s'est tournée. Devant la République, l'ex et moi avons officiellement confirmé qu'on était plus ensemble, et que personne n'avait fait pression sur l'autre pour en arriver là. Des années de vie commune, soldées en 5 minutes devant une petite juge aux lèvres gonflées de silicone, c'est un peu surréaliste. 
Est ce que je vais bien ? Oui. 
Cette étape obligatoire n'est que la concrétisation légale d'un état de fait qui date de près de deux ans maintenant. Rien ne change, au fond. 
Nous restons amis, ce que nous étions avant. Ce sera toujours cette personne avec laquelle j'ai passé tant d'années, beaucoup voyagé, ri. Pleuré, aussi. Mais rien n'entrave les bons moments que nous avons passés ensemble. 
On a simplement officiellement tourné la page. 

Je suis de retour au bureau, aussi, depuis ce matin. Ça va mieux. J'ai un traitement de cheval pour m'en remettre, mais je reprends vie. Merci aux amis qui sont passés, restés, pour me changer les idées, sans quoi une semaine seule chez moi à tourner en rond m'aurait fait braire violemment. 
Je n'aurai pas écrit, pas tellement pensé au sens de la vie en me rongeant les sangs, mais profité de ce temps libre forcé malgré tout. 
Mais ça fait un bien fou de reprendre la vie séculaire, de voir des collègues, de ne pas se sentir désœuvré ou hors du temps. 
Hors du temps, c'est bien, mais pour quelques heures, quelques jours. 
J'ai du mal à vivre recluse, j'ai besoin de mouvement pour exister pleinement. 

Mon week-end prévu à Istamboul est rayé de la carte cause santé, mais ne sera que partie remise. La ville ne va pas s'évaporer dans les prochains jours. Le temps, cette semaine, à Paris, est au beau fixe. C'est le moment de ressortir lunettes de soleil et transat, non ? 

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