jeudi 29 août 2013

Pour le plaisir... et le souvenir

Je réapprivoise doucement les codes de ma petite vie parisienne. Je me demande toujours un peu si j'ai rêvé ce mois d'août 2013. Je dois avoir la tête du toutou qui vient de détruire un oreiller tout neuf, qui a encore une ou deux plumes au coin de la gueule, et l'air un peu hébété de celui qui se dit c'est moi qui ai fait ça ? Naaaannnn... 
Et pourtant, si. 
Je me suis changée en aventurière qui n'avait peur de rien, j'ai chaussé mes lunettes de soleil et arpenté la vie en disant oui. Je me suis fait un peu peur, ce n'était pas un saut en parachute mais pourtant, mais j'ai aimé frôler mes limites psychologiques et les dépasser, aussi. 
Quoi qu'il advienne. Peut importe demain, c'est en moi, I did it, yes I can ! Incroyablement improbable mais surréalistement vrai. Et ça, personne ne peut me l'enlever. Et c'est une très belle nouvelle qui fait délicatement monter le rose aux joues. De chouettes souvenirs à chérir pour les soirs de disette, en novembre, quand il flottera dehors et que je trouverai que la vie est tropinjuste, bouhouhou. Ces soirs là, j'espère bien que je regarderai sur les étagères de ma petite vie, et que je sourirai en repensant à tout ça... Et en fait... je crois bien que oui... Et ça me plaît beaucoup. Bon, évidemment, ce sera probablement plus difficile de m'en souvenir quand j'aurai 85 ans et un Alzheimer galopant, mais je m'égare. J'espère juste que j'éviterai de raconter par le menu ce que mamie a fait dans ses jeunes années à mes petits enfants qui me diront en levant les yeux au ciel, oui mamie, tu nous l'a déjà dit au moins 42 fois
Mais en attendant, life is grand
Ce n'est plus une gueule de bois même si je suis physiquement un peu cabossée, là tout de suite maintenant : un corps déglingué faute d'avoir assez dormi, et un traitement de cheval filé par mon gentil médecin qui m'a collé sous antibiotiques + antiviraux au cas où vu l'état dans lequel je suis rentrée. Ce n'est pas le cancer du sida, merci beaucoup, je vais déjà mieux. Sauf quand je me lève le matin, au doux son du réveil (argh), et que douillètement endormie dans mon cocktail de médocs, je navigue telle une mouette ivre vers ma douche. 
Après quelques heures de mise au point, globalement vers 14 heures du matin, je suis à nouveau opérationnelle pour procrastiner avec application au bureau. 
Et rêvasser, aussi. A ce mois d'août, aux folies d'hier, d'aujourd'hui et celles de demain qui se dessinent à peine. Des envies de stores à peine tirés, de peau à redécouvrir, de l'ivresse en devenir. 

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