jeudi 17 janvier 2013

T'as reçu mon email ?

En plus d'être une droguée de vitamines ces temps ci (l'envie de plus est toujours présente, pressante) je confirme que je reste une accro de l'email. 
Je résiste encore et toujours à l'attaque du smart phone, parce que je me connais. La minute où j'en aurai un, il sera quasiment vissé dans ma paume et je fermerai les yeux le soir après l'avoir délicatement déposé sur ma table de chevet. 
Sus à la technologie ? Non ! 
Je suis branchée sur mes emails du matin au soir, au bureau, et souvent chez moi aussi. Il n'y a guère que lorsque j'erre dehors, en semaine ou le weekend, que je ne suis pas e-joignable mais je ne suis jamais bien loin.
La tablette intelligente (je me gausse) que je me suis offerte à Noël (parce que je m'aime) est désormais configurée pour émettre un petit bruit de sonnette pour me notifier de l'arrivée d'un email. Ce qui m'agace d'ailleurs quand j'attends une réponse et dring! une pub. Je promets d'offrir ma reconnaissance éternelle au développeur qui bricolera un bidule qui fait dring! que quand c'est l'email que j'attends qui arrive. Pas quand c'est SuperU qui fait des promos sur les couches ou la moutarde à l'ancienne. Vous me direz, t'as qu'as avoir deux boites mail, une "poubelle à pubs" et une vraie. Oui, mais sur la "poubelle à pubs" je reçois aussi des confirmations de commandes internet, par exemple, et j'aime bien les recevoir illico. Donc la tablette fait dring! pour m'annoncer fièrement que je serai bien livrée samedi entre dix heures et midi, mais du coup elle fait aussi dring! pour la moutarde à laquelle je n'ai pas été présentée. Bon. 
Au bureau, à moins d'être en rendez vous, pareil. Ma boîte email perso reste ouverte en arrière plan et je dégaine mes réponses plus vite que mon ombre. (Je n'y prends pas la tablette, par contre. J'épargne le dring! aux petits copains)
Difficile, de fait, d'imaginer que tout le monde ne fonctionne pas de la même façon. Qu'on ne puisse pas répondre à un email dans la demi heure qui suit son envoi. 
Comment, diantre, vivre sans surveiller sa boite mail comme le lait sur le feu ? 
Rien que d'y penser, j'hyperventile.
Je me retiens d'appeler le destinataire, ça va, t'es pas mort(e) ? Ça m'inquiète. Une non réponse à un email dans lequel j'énonce clairement une question dans un créneau de deux heures me fait ululer aussi plus vite que mon ombre. Ça me donne presque envie de balancer des pots de moutarde pour me défouler mais malheureusement cette configuration là ne rend pas le destinataire plus prompt à me répondre quand même.
Bon, je vais me faire une ligne de Tagada et je reviens. 

1 commentaire:

  1. une autre addiction a essayer: Instagram
    j'adore!
    pense fort a toi !
    bises
    ben

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