mardi 25 septembre 2012

De la possibilité d'un canari

Envie d'y croire, dur comme fer, et pourtant parfois on devrait se méfier. 

En avril dernier A m'avait promis jure crache qu'il viendrait me voir chez moi et a la dernière minute son canari s'est casse la patte droite. Du coup, paf, plus de visite car pauvre canari, sinon, qui lui aurait tenu l'aile a l'hôpital des petits canaris ?
C'est comme ca qu'on commence a se méfier, un peu, beaucoup. 

Je fais partie de ces gens qui n'ont qu'une parole et pour qui une promesse est gravée dans le marbre... Je crois naïvement que tout le monde fonctionne comme ca et je me casse souvent les dents au mur des promesses qui n'engagent que ceux comme moi, qui y croient.

Aujourd'hui je vis sans promesse, au jour le jour et je trouve ca plus juste. Les promesses que je voudrais qu'on me fasse relèvent plus du fantasme que de la réalité différée et cette lucidité, finalement, me donne une certaine sérénité et un regard moins implorant sur ceux qui comptent pour mon petit cœur d'artichaut.

Je vis aujourd'hui quelque chose de fort, sans A ni S, et surtout sans promesse. Une zone de zénitude déployée par petites touches, une sorte de parenthèse hors du temps. Sans canari. Je me sens vivante et je dors beaucoup mieux la nuit...

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