mercredi 25 avril 2012

Montagnes russes

8h43 : Cœur au bord des lèvres, routine en chute libre, crash imminent, train qui déraille. 
9h12 : Joie de vivre, grand soleil, gambadons en chantant tralala, nouvelles opportunités, la vie me sourit, cuicui les petits oiseaux. 
9h28 : Des piafs, ou ça ? Je ne vois que l'email que le client m'envoie et avant de voir le ciel qui rougeoie, hein, bon courage. Vais jamais y arriver, vais jamais y arriver. Envie de me rouler en boule dans un petit coin calme, de mettre ma tête entre mes genoux, et de devenir invisible en pleurant toutes les larmes de mon corps.
10h37 : Un email de lui ! Entendre : pas du client qui déverse son fiel pour se venger.
Etc... 

Quand j’étais petite, je pensais que l'amour était éternel, sommet de la béatitude et que le bonheur était un long fleuve tranquille. Je pensais que tous les parents du monde s'aimaient d'un amour parfait, que toutes les mamans devaient avoir les cheveux longs et qui sentaient bon l'envie de s'y lover, et que rien de mal ne pourrait arriver. 
Bon. Je croyais que le Père Noël existait, et les fées, aussi. J'ai fait un nombre incalculable de vœux en regardant passer une étoile filante mais j'ai pas du croiser les doigts assez fort, ou alors j'ai pas bien formulé ce que je voulais.
J'ai jamais demandé a me lever un matin en prise avec des questions existentielles en masse, de quoi en faire un dictionnaire de la question. J'ai pas demandé a faire exploser ma petite routine calme pour voir ce qu'il y avait de l'autre cote du miroir. J'ai pas rêvé d’être dans un train qui crashe a toute vitesse et ou je ne sais pas a quoi me retenir pour éviter l'impact. 

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